Connaissances
« Réagir judicieusement aux tendances économiques et à l'évolution des besoins est crucial pour le succès d'un plan employee benefits »
Les entreprises récompensent de plus en plus leurs employés par des employee benefits. Notre expert Paul Vinck explique quelles sont les tendances à prendre en compte en tant qu'employeur lors de la mise en place et de la gestion d'un plan employee benefits.
Avec la guerre des talents qui fait rage dans de nombreux secteurs, les employeurs se démènent pour trouver des atouts supplémentaires afin d'attirer les employés et de les garder à bord. L'un des outils vers lesquels se tournent de plus en plus d'entreprises sont les employee benefits. Paul Vinck, manager Life & Employee Benefits: « Avec les employee benefits vous protégez votre personnel contre les conséquences financières en cas de maladie, d’accident, de départ à la retraite et de décès. En tant qu'avantage extralégal, c'est un complément non négligeable au package salarial. »
Un tel plan employee benefits nécessite un suivi approprié. Paul Vinck : « Il est bien entendu important de prévoir les bonnes couvertures dès le départ. Le domaine des employee benefits évolue toutefois presque constamment. La législation et la fiscalité changent régulièrement, et les risques et les besoins évoluent également. Pour que votre plan employee benefits soit un succès, il est crucial d’anticiper ces changements. »
Certaines tendances se dessinent également sur le marché de l'assurance aujourd'hui, et Paul Vinck estime qu'il vaut mieux en tenir compte.
La constitution d’une pension complémentaire dans l'assurance de groupe également possible via la branche 23
« Ces dernières années, les assurances de groupe pour la constitution d’une pension complémentaire ont surtout été investies dans la branche 21, car cette formule garantit un rendement stable. Mais la faiblesse persistante des taux d'intérêt a amené les assureurs à réduire systématiquement le rendement des assurances de groupe en branche 21. Cela pose désormais des problèmes aux employeurs, car le gouvernement leur demande de garantir un rendement annuel minimum de 1,75 %, ce que les plans relevant de la branche 21 n'atteignent plus. Les employeurs doivent donc verser une contribution supplémentaire en plus du coût de l'assurance de groupe.
Par conséquent, ils s'intéressent de plus en plus aux formules de la branche 23. Une telle formule comporte un risque plus élevé car il n'y a pas de rendement fixe, mais elle offre plus de possibilités d'atteindre le taux d'intérêt garanti dans les circonstances actuelles. Sous réserve d'un bon encadrement permettant de limiter les risques, une assurance de la branche 23 peut être une bonne alternative. »
Forte indexation des primes de l'assurance frais médicaux
« Les conditions de l’assurance frais médicaux prévoient que la prime suit automatiquement l'évolution des frais médicaux. Cet ajustement est effectué sur la base de l'indice médical ou de l'indice des prix à la consommation. En raison de la forte inflation et de l'augmentation générale des frais médicaux, l'indice médical pour l'assurance hospitalisation, par exemple, est supérieur à 13 % cette année ; pour l'assurance frais ambulatoires et soins dentaires, il est même supérieur à 17 %. L'assurance frais médicaux deviendra donc beaucoup plus chère. Par conséquent, il est certainement utile d’examiner attentivement vos polices actuelles. Il existe en effet de nombreuses possibilités pour faire en sorte que le coût de cette couverture indispensable reste abordable. »
Assurance frais médicaux ambulatoires
M. Vinck signale également que les employeurs prévoient une assurance frais médicaux plus étendue dans leur plan employee benefits. « Outre l'assurance hospitalisation traditionnelle, de nombreux régimes offrent désormais également une intervention dans les frais médicaux ambulatoires et dans les frais de soins dentaires et optiques. »
Rente d'invalidité pour limiter la perte de revenu
Paul Vinck constate également que les assurances de groupe comprennent de plus en plus souvent une rente d’invalidité. Un tel système permet de limiter la perte de salaire en cas d'incapacité de travail de longue durée. « Après un mois d'incapacité de travail pour cause d'accident ou de maladie, le travailleur doit se contenter d’un revenu de remplacement de la mutualité, qui représente à peine 60 % de son salaire normal. Une rente d'invalidité permet de combler cet écart. »
Vous souhaitez plus d'informations ou des conseils ?
N'hésitez pas à contacter Paul Vinck au 0495 84 77 23 ou via l’adresse paul.vinck@vandessel.be.
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