Connaissances
Assurance contre la fraude et cyber-assurance : des différences ?
La cyberassurance est bien présente dans la plupart des entreprises depuis plusieurs années. De plus en plus d'entreprises ont déjà relevé leur niveau de cybersécurité, mais il subsiste toujours un risque résiduel qu'il est préférable de couvrir par une assurance.
L'élément déclencheur de l'intervention de l'assurance cybernétique est l'entrée non autorisée dans vos systèmes par le biais d'un piratage ou de l'introduction d'un virus. Il doit donc toujours y avoir eu une infiltration dans votre propre système informatique.
L'assurance contre la fraude ("Crime policy") n'a pas l'élément déclencheur susmentionné et couvre pratiquement toute forme de tromperie ou de fraude, sans qu'il soit nécessaire de s'introduire dans un système informatique. La police va donc bien au-delà des problèmes ou des dommages purement informatiques.
La combinaison de tous ces facteurs entraîne une diminution de la surveillance de tous les flux financiers et de marchandises.
La numérisation du monde, associée au travail à distance, accroît les risques pour tous les habitants de la planète. En outre, la globalisation de l'économie mondiale est un élément de renforcement. Ces dernières années, on a assisté à une vague de rachats dans tous les secteurs, faisant de l'expansion internationale une réalité de plus en plus présente. La répartition dans différents pays, différents sites dans un pays, etc. signifie qu'il y a moins de vue d'ensemble de tous les flux financiers et de marchandises.
Une prise de conscience dans ce domaine est cruciale. Aujourd'hui, une entreprise sur trois est touchée par des cas de fraude. Parmi les entreprises touchées, 15 % sont victimes d'un préjudice supérieur à 100 000,00 euros.
Ces chiffres ne feront qu'augmenter à l'avenir, car les fraudeurs deviennent de plus en plus intelligents.
Comme pour les cyber-risques, les gens pensent rapidement que la fraude ne peut toucher que les concurrents, mais pas leur propre organisation. Une autre idée fausse est que seules les "grandes entreprises" sont des cibles intéressantes. Rien n'est plus faux.
Les deux principales formes de fraude peuvent être divisées comme suit :
- Fraude externe : exemples : fraude à l'identité, fraude à la facture, hameçonnage, etc.
- Fraude interne : par exemple, un employé transfère de l'argent sur son propre compte, un employé détourne des stocks, etc.
Une police d'assurance contre la fraude couvre naturellement les deux formes de dommages susmentionnées, et les dommages à la réputation sont également automatiquement inclus.
D'ailleurs, le seuil de souscription de cette police est bas. Sur base de 3 paramètres simples, une indication peut déjà être établie en fonction du chiffre d'affaires, du nombre de membres du personnel et de l'activité.
Le nombre d'assureurs sur ce marché de niche spécifique est relativement faible, mais la qualité et le savoir-faire des assureurs opérant sur le marché sont très élevés.
Pour conclure, nous souhaitons donner un dernier conseil important dans le cadre de la fraude à la facture, les situations les plus dangereuses sont les factures de fournisseurs avec lesquels on ne travaille pas ou peu.
Exemple : une facture du garage pour l'achat d'une nouvelle voiture, une facture pour l'installation de vitres, etc...
Les fraudeurs essaient principalement de cibler ces situations, en gardant un œil sur l'expéditeur de la facture lorsqu'il envoie ses factures. À ce moment-là, VOUS, en tant que destinataire, êtes également la victime, alors que vous n'étiez pas visé au départ. En fin de compte, vous êtes co-victimisé, car vous finirez par transférer l'argent par erreur sur un mauvais compte.
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